Un article de Louisanne Lethiecq

Isabelle Arsenault est une auteure-illustratrice québécoise. Elle a complété des études en design graphique à l’Université du Québec à Montréal. Son travail exceptionnel lui a valu de nombreux prix. Elle vit dans la région montréalaise avec son mari leurs deux enfants.

En près de 8 ans de carrière en littérature jeunesse, Isabelle Arsenault a prêté son pinceau aux textes de plusieurs auteurs et elle a collaboré à de nombreux projets artistiques. En effet, elle a fait son chemin à travers un large éventail de genres littéraires : album, abécédaire, essai littéraire, roman, bande dessinée, recueil de poésie, magazine, docu-fiction, livre de recettes, etc. À cette liste impressionnante s’ajoute de nombre6uses collaborations avec des artisans afin de créer des objets de toutes sortes : carton d’emballage de jouets, panneaux d’interprétation de la faune,  campagne publicitaire, impression gliclée, pièces thermocollantes sur feutrine, tatouages temporaires, etc.

Plusieurs auteurs avec lesquels elle a travaillé ont d’abord publié leurs livres en anglais avant d’être traduits en français ou en d’autres langues. Avec un choix aussi impressionnant de réalisations, il va sans dire qu’Isabelle Arsenault est une auteure-illustratrice accomplie. « I feel more like an artist than an illustrator.

[1] »

La technique

La technique artistique mixte d’Isabelle Arsenault est facilement reconnaissable. Le choix des couleurs et des matériaux participent grandement au style de cette artiste. Aquarelle, crayon de bois, pastel frotté, fusain, encre de Chine, gouache, collage, couleurs ajoutées à l’ordinateur, etc., elle manie avec précision plusieurs médiums qui ajoutent texture, profondeur ou contraste à ses illustrations. « I usually begin with pencil and charcoal and black ink, and for the colour parts I work with gouache and watercolours.[2] » «They (illustrations) reflect my typical gouache, collage, and crayon approach.[3] » Bien qu’une omniprésence de blanc, de gris, de beige et de noir caractérise plusieurs de ses œuvres, on y décèle aussi une abondance de couleurs chaudes ou saturées qui contrastent avec les tons froids présents. « (…) I chose to work with muted tones, mainly grayscale with one or two colors, while the rendering was sketchy. (…) I also have a tendency to play with colors and oppose them to grayscale tones in my everyday work.[4] » « I didn’t want them to be too sad, so I added touches of color to represent hope. [5]» Mme Arsenault semble rechercher cet impact fort qui se retrouve également chez certains artistes qu’elle admire, dont Béatrice Alemagna, Gay Wegerif,  et Gianpaolo Pagni[6].

Un autre élément qui caractérise bien le travail d’Isabelle Arsenault est la finesse de ses œuvres. L’utilisation prédominante de l’aquarelle ou de la peinture à l’eau dans des tons diaphanes participent à la création d’une ambiance surréelle. Les teintes de bleu violacé déclinés en plusieurs intensités apportent un élément onirique à ses dessins, comme un rêve vaporeux qui enveloppe le lecteur de douceur. De plus, elle adoucit soigneusement les contours, agence toutes les couleurs et marie les textures. Ses illustrations sont toutes en courbes, chaque détail est soigneusement ajouté aux autres, comme un grand ballet qui s’orchestre lentement. « J’aime la naïveté, l’innocence, j’aime être émerveillée. J’ai vraiment un univers très enfantin dans ma tête.[7] »

Si cette technique mixte caractérise bien le style de l’illustratrice, un l’album se démarque cependant du lot. En effet, « Le cœur de monsieur Gauguin » diffère grandement des autres réalisations de l’illustratrice. Il est presque entièrement réalisé à la peinture à l’huile, ce qui ne cadre pas avec le style habituel d’Isabelle Arsenault.  À mon avis, l’illustratrice a fait ce choix, car elle a voulu se rapprocher de la démarche artistique du peintre dont il est question dans cet album biographique : Eugène Henri Paul Gauguin. Contrairement à la plupart de ses œuvres, les couleurs utilisées dans l’album de Marie-Danielle Croteau sont riches, saturées et elles envahissent toute la page. Des verts ocre, des rouges ferreux, des bleus cendrés et des bruns chauds; le choix des couleurs rappelle avec une précision étonnante l’ambiance exotique des toiles d’inspiration polynésienne de Gauguin. La matière et la technique choisies par Isabelle Arsenault correspondent parfaitement au style postimpressionniste de l’artiste français. « Vous connaissez depuis longtemps ce que j’ai voulu établir : le droit de tout oser[]. (…) Ne copiez pas trop d’après nature. L’art est une abstraction.[8] » Aucun détail ne semble avoir été laissé au hasard. On y remarque même la présence d’un blanc craquelé qui rappelle la peinture au lait ou encore les ravages causés par le temps sur les toiles des plus grands peintres du siècle précédent.

Les personnages

Les personnages imaginés par Isabelle Arsenault semblent inspirés des photographies colorisées du milieu du XIXème siècle. En effet, ils sont caractérisés par un teint laiteux et des joues rosées; à l’image des poupées de porcelaine de la même époque. Ils apportent une touche vintage aux illustrations et ils définissent bien le style de l’artiste. « I think my editors and writers see something in me that can be dark or mysterious or Victorian.[9] »

De plus, il est intéressant de remarquer que Mme Arsenault a également apporté une nuance importante en ce qui concerne le personnage du chien dans « Le cœur de monsieur Gauguin ». En effet, si la plupart des animaux présents dans l’album sont représentés de manière réaliste, le chien, quant à lui, semble tout droit sorti d’une bande dessinée. Son pelage lisse, ses yeux microscopiques et son sourire moqueur détonnent par rapport aux autres animaux du livre. Cette représentation différente met l’accent sur le fait que ce chien n’était pas réel et qu’il n’existait que dans l’imaginaire de Paul Gauguin enfant.

Le traitement de l’espace

Mme Arsenault utilise fréquemment le blanc (sans couleur ni texture) dans ses illustrations. Aussi, il n’est pas rare de voir une illustration sur un fond blanc dans ses œuvres. À l’instar de la pause sur la portée musicale, le vide intentionnel créé par l’illustratrice semble agir comme un « silence visuel ». Cela oblige le lecteur à ralentir le rythme et à observer un élément en particulier. De cette manière, elle le guide par la main et l’amène exactement là où elle voulait. De plus, ce vide peut également représenter l’isolement ou servir à établir une progression de l’action dans l’histoire. Dans « Virginia Wolf », le fond blanc est très présent au début de l’album, puis tout éclate dans un ton de bleu grisâtre. Ensuite, le fond blanc revient pour finalement laisser progressivement la place à une kyrielle de couleurs. Cette technique artistique peut être observée dans plusieurs de ses œuvres et semble définir son style. Cela dit, « Le cœur de monsieur Gauguin » fait exception à la règle. Les pages sont saturées de couleurs et il n’y a pas d’espace vide, probablement par souci de respect du style de Gauguin.

En outre, elle créé fréquemment des illustrations légèrement décadrées aux perspectives éclatées afin de représenter un mouvement brusque ou un certain chaos qui apparait soudainement dans la vie d’un personnage.

Le traitement du temps

Mme Arsenault utilise l’espace et la couleur pour marquer la progression du temps. En effet, il est fréquent de constater un changement important des illustrations au fil des pages. Par exemple, dans « Virginia Wolf », les premières pages sont assez sombres et recouvertes d’un texte dont la taille peut paraitre agressive, alors que la fin de l’album réserve au lecteur une double page légère, sans texte et colorée de nombreuses teintes douces et paisibles. On observe un phénomène semblable dans « Par une belle nuit d’hiver ».  Somme toute, le traitement du temps dans les œuvres d’Isabelle Arsenault semble aller de pair avec le traitement de l’espace et l’évolution des couleurs au fil du livre.

D’autre part, il est intéressant de mentionner qu’Isabelle Arsenault a utilisé une illustration identique pour représenter le début du chaos et le retour au calme (rotation de 180 degrés). À gauche, le fond bleu grisâtre rappelle la dépression, la colère et la tristesse, alors que le fond jaune de l’image de droite évoque la lumière, la joie et l’espoir.

La mise en page

La mise en page varie d’un album à l’autre et elle varie parfois également au sein d’une même œuvre. Majoritairement associées dans le cas de « Fourchon » et « Virginia Wolf », les pages sont toutes dissociées dans « Le cœur de monsieur Gauguin ». Pour ce qui est de «  Par une belle nuit d’hiver » la mise en page varie, on y retrouve quelques pages dissociées et certaines pages associées. Cette variation d’un album à l’autre ne permet pas d’établir clairement la mise en page comme une caractéristique importante du style de l’illustratrice.

D’autre part, la couleur des pages de garde semble annoncer un événement à venir. Dans le cas de « Fourchon », les pages de garde d’un rouge profond annoncent la venue de la chose malpropre, soit une avalanche de sauce aux tomates. Pour ce qui est de « Virginia Wolf », le jaune vif des pages de garde laisse présager l’espoir; le retour à la lumière et au calme qui arrive à la dernière page de l’album. Aussi, les pages de garde noires et parsemées de plantes dans « Par une belle nuit d’hiver » donnent le ton à l’album. Avant de débuter la lecture, le lecteur sait qu’il s’agit d’une histoire qui se déroulera la nuit, avec la nature comme toile de fond.

Isabelle Arsenault semble attacher une importance significative à la chute de ses œuvres. Il lui apparait souhaitable de réserver une surprise au lecteur. Elle semble prévoir la progression de ses illustrations, dévoilant un détail à la fois, mais laissant place au doute afin de créer une chute surprenante. « And I like to have a punch at the end of the story, to surprise the reader.[10] » Cette artiste sait maintenir l’intérêt du lecteur, et ce, de la première à la quatrième de couverture.

Le cadrage : les plans de vue

Bien que l’on retrouve majoritairement des plans généraux et des plans moyens dans les livres illustrés par Isabelle Arsenault, on peut également remarquer la présence de certains plans d’ensemble, plans rapprochés ou gros plans. Dans le cas de « Fourchon », ce rapprochement avec les personnages au premier plan accentue l’isolement et le rejet dont est victime le personnage principal qui se trouve à l’arrière-plan.

Le premier plan et l’arrière-plan

Isabelle Arsenault joue avec l’espace en juxtaposant deux scènes au premier plan et en arrière-plan. Il s’agit d’un trait qui définit son style, car il est présent dans la majorité de ses œuvres. Dans « Le cœur de monsieur Gauguin », on remarque tout d’abord le plan rapproché de Gauguin enfant qui joue tendrement avec sa sœur. En arrière-plan, on peut observer ses parents, unis dans une étreinte, qui regardent leurs enfants avec amour. Au centre, on voit Gauguin qui dessine à l’avant-plan sans se douter que son père ne sera bientôt plus de ce monde. À l’arrière-plan, on reconnait le père à son chapeau melon qui se tient sur le pont du bateau, le regard tourné vers la mer. Puis, à droite, on voit un plan rapproché de la mère qui regarde son fils avec inquiétude. Dans ce cas, le hublot rond agit comme un cadre qui fait le pont entre les deux scènes qui se déroulent dans cette illustration, une en avant-plan et l’autre en arrière-plan.

Ensuite, dans « Fourchon » et dans « Virginia Wolf », on note la présence de personnages principaux en très gros plan qui se trouvent de dos au premier plan et de ce qu’ils regardent en arrière-plan. Cette division de l’espace permet au lecteur de se mettre à la place des personnages. Dans « Fourchon », c’est le regard de fierté que posent les parents sur leur enfant que l’on observe, alors que pour « Virginia Wolf », il s’agit du monde imaginaire appelé Bloomsberry qui se dessine petit à petit devant leurs yeux, au gré des fantaisies des fillettes.

Dans l’album de Jean E. Pendziwol, on remarque la présence d’une chouette lapone qui semble plonger tout droit vers le lecteur. Aussi, l’omniprésence du blanc, nuancé de gris et ponctué de jaune vif, créé la surprise chez le lecteur. Les yeux gigantesques de l’oiseau sont intimidants et cette proximité avec l’animal sauvage au premier plan pourrait causer un sentiment de peur. La lisière de la forêt en arrière-plan semble hors d’atteinte, comme si l’animal avait quitté son milieu naturel pour envahir celui de l’homme. Dans l’image de droite, le lecteur remarque le jeu d’ombre imaginé par Mme Arsenault. En premier plan, deux lièvres inquiets tentent de se dissimuler derrière un arbuste en attendant que la menace rousse qui se tapit dans l’ombre en arrière-plan passe son chemin.

Le cadrage : les angles de vues

Bien que la plupart des angles de vue soient normaux, on retrouve quelques fois des angles en plongée ou des angles à visée subjective. Les angles de vues ne semblent pas définir le style de l’illustratrice. Cependant, dans l’album « Par une belle nuit d’hiver », il y a une double page avec un angle en plongée. Le lecteur est invité à observer la scène comme le ferait un oiseau perché sur le toit d’une habitation. Cette analogie m’apparait probable, considérant que l’on remarque la présence d’un petit mulot (dans le coin droit de la page) qui tente de s’approvisionner à la mangeoire sans se faire croquer. Puis, on remarque un angle de vue en visée subjective dans « Virginia Wolf ». La position de la main du personnage situe le regard du lecteur directement au-dessus de la main qui dessine, comme si c’était sa propre main. Cette position donne l’impression d’entrer dans la peau du personnage et de voir à travers ses yeux.

De plus, le cadrage légèrement penché par rapport à l’horizon présent dans « Le cœur de monsieur Gauguin » permet de faire ressentir au lecteur le mouvement du bateau qui tangue sur l’eau. Ce choix de cadrage m’apparait judicieux, car il s’agit du moment dans l’histoire où le petit garçon apprend que son père est mort subitement d’un malaise cardiaque. Le cadrage penché permet alors de représenter la détresse de l’enfant, comme si  tout son monde faisait brusquement naufrage.

Les cadres

À l’exception de l’abécédaire « Alpha » et du roman graphique « Jane, le renard et moi », la grande majorité des œuvres illustrées par Isabelle Arsenault est composée d’images à fond perdu. L’utilisation de cadres ne définit pas le style de l’illustratrice. Au contraire, ses illustrations s’étalent sur toute la page et très souvent, sur la double page. Cette liberté envahit la matière et offre une vue d’ensemble au lecteur, comme s’il était plongé au cœur du livre. Cela dit, on retrouve un phénomène de surcadrage dans « Le cœur de monsieur Gauguin ». Sur cette image, on voit la mère qui regarde le tableau de son fils à travers la fenêtre, comme si le lecteur était un oiseau perché dans l’arbre près de la fenêtre.

En ce qui concerne la typographie des textes, certains albums sont rédigés à l’aide d’un logiciel alors que pour d’autres, le texte est manuscrit par l’illustratrice. Aussi, lorsque le texte a été rédigé de la main de l’artiste, on remarque des variations dans la taille de la police d’écriture. Mme Arsenault joue avec les lettres majuscules et n’hésite pas à exagérer la taille des lettres pour exprimer des émotions fortes, comme c’est notamment le cas pour l’album «  Virginia Wolf ». À plusieurs moments dans l’histoire, le texte est démesurément grossi pour transmettre la détresse et la colère de Virginia Wolf qui est aux prises avec des problèmes de santé mentale importants.

De manière générale, il semble exister un rapport de redondance entre le texte et l’image dans les albums sélectionnés. À la suite de mes lectures, le rapport d’opposition ne semble pas faire partie du style de l’illustratrice. Cependant, on remarque parfois un rapport de collaboration dans « Fourchon ». Lorsque le personnage regarde les autres prendre un bain extra moussant dans l’évier, le lecteur a besoin de l’image pour comprendre qu’il s’agit en fait de quelqu’un qui lave la vaisselle. Aussi, lorsqu’on y lit « Cette chose malpropre éclaboussait et barbouillait et jetait et écrasait sans retenue », le lecteur a besoin de l’illustration pour comprendre qu’il s’agit en fait d’un bébé qui jette sa nourriture au sol.

Les thèmes

Trois thèmes semblent occuper une place prépondérante dans les illustrations d’Isabelle Arsenault : la nourriture, les fleurs et les animaux (des bois ou domestiques). En effet, on retrouve régulièrement des gâteaux, des biscuits, des tartes, de la soupe ou d’autres aliments dans plusieurs de ses réalisations. On remarque aussi plusieurs renards, chats, ours, oiseaux ou lièvres dans œuvres de l’illustratrice. Finalement, le lecteur observera plusieurs fleurs: muguets, roses, jonquilles, coquelicots, hydrangées, etc. Bien que ces éléments ne soient pas rares dans la littérature jeunesse, la présence de ceux-ci caractérise le style de l’artiste.

En outre, les œuvres auxquelles Isabelle Arsenault a contribué au fil des années semblent pouvoir se regrouper en quatre catégories : poésie, œuvre historique ou biographique, récit engagé et œuvre traitant de l’identité. En effet, « Par une belle nuit d’hiver », « Rêves d’enfance » et « My letter to the world and other poems » entrent dans la première catégorie. Ensuite, on retrouve « Virginia Wolf », « Le cœur de monsieur Gauguin » et « Alpha » dans la catégorie historique. Puis, « Jane, le renard et moi » et « Les tranchées » semblent être des livres engagés. Finalement, c’est sous le thème de l’identité que se rangent « Migrant », « La boîte à souvenirs », « Bonjour les hirondelles », « Pas sérieux » et « Fourchon ». Isabelle Arsenault semble être dans une démarche de réflexion sur l’identité, la famille et ses origines (questionnée sur ses projets) : « Il y a entre autres un livre que j’ai en tête depuis longtemps… Je crois que ça parlerait de la famille, des descendances, de la nostalgie de l’enfance, des traditions… c’est tout ça qui me trotte en tête, je verrais un livre inspiré de ma famille, de mes origines. [11]» – Arsenault

Intericonicité

Dans les albums étudiés, je n’ai pas observé d’intericonicité. Bien qu’on remarque une référence aux toiles du peintre Paul Gauguin (couleurs et matière) dans « Le cœur de monsieur Gauguin » et que l’album « Virginia Wolf » fasse référence à l’écrivaine bipolaire du même nom, la présence d’intericonicité n’est pas une caractéristique importante du style de l’illustratrice.

 

Quelques pistes d’exploitation en classe

  • Projeter des illustrations tirées des albums d’Isabelle Arsenault et prendre le temps de les observer avec les enfants. Discuter des différents médiums utilisés et tenter de reproduire différentes techniques dans le cadre d’une période d’arts plastiques.
  • Comparer les techniques utilisées et inviter les élèves à déterminer celle qu’ils préfèrent (aquarelle, crayon de bois, encre de Chine, etc.).
  • Observer les couleurs présentes dans les albums et expérimenter la formation de ces couleurs avec de la gouache.
  • Comparer deux plans tirés des albums exploités en classe afin de faire ressortir les différences et surtout la proximité du lecteur avec le personnage. Choisir deux plans qui diffèrent grandement afin de rendre cette distinction plus accessible aux enfants du préscolaire (un gros plan et un plan moyen, un plan d’ensemble et un plan rapproché).
  • Utiliser un appareil photo ou des jumelles dans le but de démontrer le principe de rapprochement (zoom). Expliciter et discuter de l’intention de l’illustratrice.
  • Selon le plan ou la technique choisie, inviter les enfants à chercher d’autres livres à la bibliothèque scolaire qui sont illustrés d’une manière semblable.
  • Travailler les 4 œuvres en réseau littéraire et faire un sondage avec les élèves pour déterminer l’album qui a été le plus apprécié.
  • Poursuivre l’exploration avec d’autres illustrateurs tels que : Anne Herbaut, Antoine Guilloppé, Barbara Reid, Cécile Bonbon, Sara, etc.

 

Pour vous procurer les oeuvres mentionnées ci-haut:

[1] Arsenault. Entrevue réalisée en 2012 : http://thewalrus.ca/isabelle-arsenault/

[2] Arsenault. Entrevue réalisée en 2012 : http://thewalrus.ca/isabelle-arsenault/

[3] Arsenault. Entrevue réalisée en 2008 : http://blaine.org/sevenimpossiblethings/?p=1496

[4] Arsenault (2012): http://www.perogiesandgyoza.com/2012/03/interview-with-isabelle-arsenault.html

[5] Arsenault. Entrevue réalisée en 2012 : http://thewalrus.ca/isabelle-arsenault/

[6] Voir annexe.

[7] Arsenault. Entrevue réalisée en : http://lesptitsmotsdits.com/entrevue-avec-isabelle-arsenault/

[9] Arsenault. Entrevue réalisée en 2012 : http://thewalrus.ca/isabelle-arsenault/

[10] Arsenault. Entrevue réalisée en 2012 : http://thewalrus.ca/isabelle-arsenault/

[11] Tiré d’une entrevue : http://lesptitsmotsdits.com/entrevue-avec-isabelle-arsenault/