par Catherine Boissy


Ça y est, dans un peu plus de deux mois, nous leur dirons au revoir! En même temps que les bourgeons printaniers arrivent aussi les examens et les projets à grand déploiement. Pour les petites bêtes que nous côtoyons au quotidien, la fin d’année peut s’avérer une grande source d’anxiété. C’est le moment idéal pour discuter de persévérance, d’effort et de pensées anxiogènes. À partir des albums La petite truie, le vélo et la lune (Pierrette Dubé, Orbie) et du tout nouveau Le koala qui ne voulait pas (Rachel Bright, Jim Field), je vous propose une petite séquence d’enseignement en éthique pour remonter le moral des troupes en ce début de dernière étape.

Première période: l’effort et la persévérance
Tout d’abord, entamer une discussion avec les élèves sur l’effort: Qu’est-ce qu’un effort? Distinguer avec eux les différents types d’efforts: physique, intellectuel, de longue durée, etc.  Y a-t-il des efforts plus faciles que d’autres à faire? A quels moments l’effort est-il mis en évidence dans la classe?

Annoncer aux élèves l’intention de lecture pour cette première période: découvrir en quoi la petite truie est-elle persévérante. Puis, lire l’album aux élèves et inviter les élèves à aller dessiner un moment où ils ont fait preuve de persévérance.

Deuxième période: les pensées négatives et les pensées positives
Retour sur la dernière discussion à propos de l’effort et de la persévérance. Amorcer une discussion sur l’apprentissage: Apprendre, est-ce facile ou difficile? Avant de commencer à apprendre quelque chose de nouveau, comment vous sentez-vous?  Penses-tu que c’est important d’apprendre? Pourquoi? Présenter l’album aux élèves et construire avec eux l’intention de lecture: découvrir ce que le koala va apprendre.

Faire la lecture de l’album aux élèves, puis compléter la fiche si vous le désirez. Enfin, créer avec les élèves un nuage de pensées positives et d’encouragements via un site comme celui-ci.

Réinvestissement
Afin de réinvestir les pensées positives, demandez à vos élèves de créer quelque chose de difficile. Pour ma part, je leur ai demandé de faire des châteaux de cartes. Chaque fois qu’une pensée négative les habitait (c’est trop difficile, je n’y arriverai pas, j’abandonne…), ils devaient la transformer en pensée positive. Comme c’était beau de les voir s’encourager et ce, même dans les jours qui ont suivi!

Pour la fiche en ÉCR, c’est par ici: Koala-qui-ne-voulait-pas-_-apprendre


Pour vous procurer les albums dont il est fait mention dans l’article…