Par Émilie Furlotte

Nul ne peut rester insensible devant cette magnifique illustration de couverture. L’émotion est au rendez-vous devant ces couleurs et cette lapine en recueillement.

Cette lapine, c’est Adélaïde. Dans la cité, elle vagabonde à l’affût des passants et de leurs histoires. De retour chez elle, elle peint, elle crée son monde.

Les illustrations d’Elise Hurst sont tout simplement sublimes. Tableaux aux tons de bleu, gris et vert où Adélaïde, vêtue de son manteau rouge, virevolte avec grâce. Les ombrages et la sensation de solitude ont évoqué pour moi certains tableaux du peintre américain Edward Hopper. Malgré les foules et l’agitation de la ville, Adélaïde est seule et mélancolique.

Sous l’orage menaçant, elle ramasse le cahier rouge qu’a échappé Renard. Elle le suit jusque chez lui afin de le lui remettre. Cette rencontre sera déterminante pour Adélaïde.

J’y ai vu la rencontre extraordinaire entre deux créateurs, à l’image de celle entre un auteur et un illustrateur.

Cette œuvre magnifique d’Elise Hurst gagne à être lue et relue, pour l’émerveillement, tout simplement!

Les Éditions D’eux  nous offrent, encore une fois, un petit bijou de la littérature!


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