Un article de Lucile Denys, orthopédagogue et fan de littérature jeunesse


La mauvaise compréhension des anaphores dans un texte peut avoir un impact majeur sur la compréhension globale d’un texte. Voici donc une activité avec la littérature jeunesse pour travailler les anaphores. Cette activité s’adresse aux élèves du 2e et 3e cycles.

Avant toute chose, les habiletés ci-dessous sont extraites de notre programme de formation de l’école québécoise : liens avec le programme.

L’interprétation des anaphores rentre dans les microprocessus (Laplante, 2013). Si votre élève n’est pas capable de faire des liens entre le référent et les mots de substitution qui sont proches de ce dernier, je vous propose alors cette démarche. Notez qu’en règle générale, ce sont les anaphores loin de leur référent qui posent plus de difficulté aux élèves. Libre à vous de vous inspirer de cette démarche et de la mettre selon votre couleur et selon les besoins de vos élèves.

  • Travailler l’habileté à reconnaître les mots de substitution;
  • Travailler l’habileté de lier les mots de substitution avec le bon référent.

J’ai choisi l’album « Le grand match» de Fred Bernard et Jean-François Martin pour aider les élèves en orthopédagogie. Faire une première lecture du livre.

Annexe : travail à partir de la page 10 du livre

Pour aller plus loin dans le travail des anaphores, voici des suggestions :

  • Les pronoms complément direct peuvent être étudiés avec le livre «Le fils de l’ours» d’Isabelle Wlodarczyk et Minji Lee-Diebold.
  • La même démarche peut être faite avec une résolution de problème

Pour vous procurer l’album dont il est fait mention dans l’article…