Voici un album débordant d’imagination qui présente plusieurs situations improbables.

David sort de chez lui pour se rendre à l’école et il aperçoit sa voisine qui pleure. Il décide de l’aider. Surviennent alors différents événements tous plus farfelus les uns que les autres. De la corde à sauter qui s’enfuie en passant par un cerf-volant voleur et un échange avec le monstre des égouts, le lecteur suit David qui arrivera, finalement, en retard à l’école.

Vos élèves auront beaucoup de plaisir à réaliser que toute l’histoire est en fait l’explication au retard de David. La chute inattendue les fera assurément rire.

À son arrivée en classe, le héros fait son plaidoyer. Ensuite, l’enseignante sort dans le corridor pour réfléchir. Les camarades de David entendent alors la voix du directeur qui lui demande ses bulletins. Suit un silence. « Mais pas pour longtemps » (p.28 — cette phrase revient à chaque nouvel événement.)

Par la suite, ils entendent l’enseignante qui dit les premières phrases de David pour justifier son retard. Voilà, des rires résonneront.

J’ai bien aimé cette histoire tout d’abord parce que vos élèves (et peut-être vous !) se reconnaitront. N’avez-vous jamais entendu ces quatre mots en classe : C’est parce que… ? De plus, la répétition présente à chaque fin d’événement crée un effet rigolo : « On a encore couru. Mais pas longtemps. » Finalement, lorsque le lecteur s’attarde aux illustrations des deux dernières pages, il remarque, au calendrier, la date particulière : 1er avril.

Assurément, les élèves auront envie de rédiger un texte à la manière de « C’est parce que… ».

Voici trois titres que vous pourriez mettre en réseau :

  • Je n’ai pas fait mes devoirs parce que, de Davide Cali
  • Je suis en retard parce que, de Davide Cali
  • La mouche qui pète, de Michaël Escoffier (pour l’effet « réactions en chaine »)

 

Pour vous procurer les albums dont il est fait mention dans l’article…