Par Amélie Ponton

Vous serez attirés par cet album, dès le premier coup d’œil, avec son format à la française, beaucoup plus long que large, et sa couverture d’un jaune profond.  Avec un minimum de texte, cette œuvre se lit lentement, très lentement, au rythme d’un chaud après-midi d’été.

J’étais déjà conquise dès ma première lecture et je la trouve d’autant plus réconfortante en ce moment, alors que nos idées et nos pensées vont dans tous les sens, partout, en tout temps.

Prenons le temps de suivre cette jeune fille qui observe en catimini ces gens qui se prélassent au soleil.  L’opposition entre le texte et les illustrations met en évidence ces moments de farniente alors qu’on devrait peut-être être en train jardiner, cuisiner, travailler, surveiller…Il est tellement plus agréable d’observer le temps qui passe!

Voici quelques exemples pour mieux comprendre le rythme de cet album (cliquer sur l’image pour l’agrandir) :

 

© Urszula Palusinska, « Rêvasser au soleil », Éditions Les 400 coups*

Plusieurs pistes d’exploitation me viennent en tête en bouquinant ce livre (l’utilisation de la couleur, les contrastes, les angles de vue, l’opposition texte/image, déclencheur pour un petit moment, et j’en passe!).  Cependant, d’ici la fin de l’année, je le lirai simplement à mes élèves en visioconférence (avec l’accord de l’éditeur bien sûr) pour le moment apaisant qu’il leur fera vivre.  Je les inviterai ensuite à aller flâner à l’extérieur et, peut-être, s’inspirer d’Urszula Palusinska pour dessiner et écrire sur ce qu’ils voient.

Si vous avez proposé un journal d’écriture à vos élèves pendant le confinement (ou un Journal du confiné, merci Lucie!), ils pourront aller y dessiner un croquis de leur point de vue et se laisser aller à un peu de poésie, pourquoi pas!  Sans pression, juste pour rêvasser…au soleil idéalement.

* Extraits diffusés dans l’article avec l’accord de l’éditeur.


Pour vous procurer l’album dont il est fait mention dans l’article :

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