J’enseigne avec la littérature jeunesse a le bonheur de vous présenter son équipe!

Ensemble, nous espérons continuer longtemps à vous inspirer et à vous donner des suggestions pour exploiter la littérature jeunesse dans votre propre classe!

Lucie Béchard, Anne-Sophie Charland, Rachel Cournoyer, Émilie Furlotte, Annie Gravel,

Benita Kanozayire et Julien Leclerc.

Voici les collaborateurs de J’enseigne avec la littérature jeunesse!

 


Lucie Béchard, collaboratrice

Enseignante au 3e cycle à l’école La Mennais (CSDM)

Elle a obtenu son baccalauréat en 2009 à l’Université du Québec à Montréal. En 2012, elle découvre l’enseignement à partir de la littérature jeunesse alors qu’elle suit un accompagnement à propos du continuum en lecture. C’est alors que son histoire d’amour avec cette nouvelle pédagogie commence. Elle décide donc d’approfondir ses connaissances et s’inscrit, en 2013, dans un microprogramme de 2e cycle à propos de la littérature jeunesse pour approcher la langue écrite (Université de Montréal). C’est aussi à ce moment qu’elle rencontre son âme sœur pédagogique, Benita Kanozayire. Ensemble, elles développent une réelle passion pour la découverte d’œuvres littéraires et la réalisation de matériel clé en main pour les enseignants (planifications et activités interdisciplinaires).

L’album coup de cœur de Lucie :

Thierry Dedieu, Yakouba, Seuil jeunesse : C’est tellement difficile de n’en choisir qu’un! Yakouba fait partie d’une magnifique trilogie (Kibwé et Yakoubwé) de Thierry Dedieu, mon auteur chou chou. Ces œuvres ont été mon point de départ dans l’enseignement à partir de la littérature jeunesse. C’est avec ces albums que j’ai expérimenté mes premières « vraies » lectures interactives au 3e cycle. Yakouba est un jeune Africain qui doit tuer un lion pour devenir un guerrier dans sa tribu. Cependant, lorsqu’il fait face à un lion blessé, Yakouba se retrouve devant un dilemme. Ferait-il preuve de courage en achevant la bête? Le jeune homme décide alors de revenir les mains vides. Cette œuvre puissante, autant au niveau du rythme du récit que du message de l’auteur, est un pur chef-d’œuvre. Un album idéal pour susciter de riches discussions et une réflexion profonde chez les élèves!


Anne-Sophie Charland, collaboratrice

Orthopédagogue à l’école l’Atelier (CSDM).

6 Anne-Sophie a obtenu un baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale en 2001. En 2013, elle a complété un DESS composé de deux microprogrammes (littérature jeunesse et différenciation pédagogique, ainsi que littérature jeunesse et langue écrite). En 2023, elle terminera un programme court en didactique cognitive des difficultés d’apprentissages de la lecture et de l’écriture. Après avoir enseignée sept ans en milieu multiethnique, Anne-Sophie a enseignée 10 ans dans une école alternative où elle occupe présentement un poste d’orthopédagogue. Elle se spécialise dans l’enseignement et l’intervention auprès des élèves du préscolaire et du premier cycle. Elle ne sait pas où son avenir professionnel l’amènera, mais elle est certaine que la littérature jeunesse en fera partie.

L’album coup de cœur d’Anne-Sophie :

Philippe Jalbert, «La déclaration», Seuil Jeunesse. J’ai découvert cette œuvre surprenante sur le thème de l’amour en passant par dessus ma première impression, plutôt négative, de la couverture rose-bonbon. Aux premiers abords, cet album raconte l’histoire d’un lapin romantique et trop mignon qui prépare et anticipe sa rencontre avec l’élue de son cœur à qui il prévoit déclarer tout son amour. C’est très joli tout ça, mais mes jeunes élèves ne désirent pas parler ouvertement d’amour et de romance, surtout au moment du baiser d’amour. Et ça, l’auteur-illustrateur Philippe Jalbert l’a bien compris. C’est avec une chute incroyablement surprenante qu’il a réussi à gagner mon cœur. Mais attention, vous qui aimez regarder les pages de garde ! L’auteur-illustrateur les a utilisées comme prologue et épilogue de l’histoire. Vous gâcheriez l’effet de surprise en les observant au tout début.


Émilie Furlotte, collaboratrice

Enseignante au 2e cycle à l’école Atelier (CSDM).

9 Elle a obtenu son baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire à l’Université de Montréal en 2004. Depuis, elle travaille pour la Commission Scolaire de Montréal. Durant ses cinq premières années, elle était à contrat dans différentes écoles, principalement au 3e cycle. Depuis maintenant cinq ans, Émilie a un poste au 2e cycle à l’école alternative Atelier, dans Ahuntsic. Elle termine cette année un DESS en littérature jeunesse à l’Université de Montréal. La littérature a toujours occupée une place importante dans ses classes, mais ses utilisations sont encore plus variées depuis deux ans! Émilie a à cœur de présenter aux enfants une littérature de qualité et de leur offrir de belles découvertes d’auteurs et d’illustrateurs!


L’album coup de cœur d’Émilie :

Kitty Crowther, «L’enfant racine», L’école des loisirs (2003). L’univers intime et fantaisiste de Kitty Crowther a toujours fasciné Émilie. Dans «L’enfant racine», une femme qui vit en retrait de la société dans la forêt rencontre un petit être, un enfant racine, et décide d’en prendre soin. Crowther y aborde les thèmes de la solitude, de l’ouverture à l’autre et de la maternité de façon originale et touchante. Un album pour le 2e et 3e cycle.


Annie Gravel, collaboratrice

Enseignante au 3e cycle à l’école Sauvé (CSSMI).

Elle a gradué de l’Université du Québec à Montréal en 2017. Pendant son baccalauréat, elle est tombée amoureuse de l’enseignement avec la littérature jeunesse lors de son cours de la didactique de l’écriture. À partir de son troisième stage, elle a inclus du mieux qu’elle le pouvait cet enseignement et s’est inscrite à toutes les formations qui étaient données sur le sujet. C’est sa passion pour les livres qui l’a guidée jusqu’ici. Même si elle est encore précaire dans sa commission scolaire et qu’elle change de niveau chaque année, elle essaie toujours d’inclure des albums dans ses enseignements. Elle a aujourd’hui sa page Instagram où elle partage son quotidien de prof et compte bientôt suivre un cours de deuxième cycle sur sa passion. À suivre!

L’album coup de cœur d’Annie :

Michaël Escoffier et Manon Gauthier, «Tempête sur la savane», D’Eux (2016). C’est tellement difficile de trouver un seul album préféré, il y en a tellement! Mais puisque je dois en nommer qu’un seul, je choisirais Tempête sur la Savane. Pourquoi? Parce que c’est le premier album qui m’a à ce point surprise! Tout le monde semblait vendu à cet album et je ne comprenais pas du tout pourquoi, l’histoire étant assez banale.. jusqu’à ce que je la vois! LA surprise qu’avait cachée l’auteur! Je pleurais de rire et c’est devenu l’un de mes albums préférés à lire à mes élèves, petits et grands, pour le simple bonheur de rire ensemble!

Benita Kanozayire, collaboratrice

Enseignante au 3e cycle à l’école Saint-Paul-de-la-Croix, à la CSDM

Elle a obtenu son baccalauréat en éducation préscolaire et primaire en 2011 à l’Université Laval. Dès sa première année d’enseignement, elle intègre la littérature jeunesse dans sa pratique, à tâtons, car c’est nettement plus motivant pour elle et ses élèves. Ici et Ià, elle s’amuse à créer du matériel original à partir des albums qui la font vibrer. Mais c’est à partir de 2013 que sa passion prend une réelle ampleur lorsqu’elle fait la rencontre d’une collègue formidable, Lucie Béchard, avec qui elle partage la même pédagogie et qui l’a amenée beaucoup plus loin. Depuis, toutes deux se spécialisent dans la création de matériel interdisciplinaire pour le 2e et 3e cycle. Elles aspirent, par ailleurs, à partager davantage leur passion avec d’autres enseignantes inspirantes et motivées par le biais d’ateliers et de formations.

L’album coup de coeur de Benita:

Agnès Delestrade, “La grande fabrique de mots”, Alice Jeunesse. Choix difficile, mais plus j’y pense, c’est celui-ci qui a parti le bal des fous projets de réseaux littéraires interdisciplinaires avec Lucie. Une orthopédagogue qui me l’a fait découvrir quand j’ai commencé à enseigner et dès lors, ce fût un véritable coup de foudre littéraire! L’histoire du petit Philéas qui est trop pauvre pour se procurer des mots arrive malgré tout à exprimer son amour à Cybelle à l’aide de mots tout simples. Le message de l’auteure, sur la valeur des mots et du privilège de pouvoir s’exprimer, m’a tout de suite interpellé. J’y ai  vu un potentiel énorme en éthique, en arts, en écriture, même en mathématiques! Les illustrations de Valeria Docampo sont tout en poésie mais en disent beaucoup. Il est tout simplement magique, un must pour tout.e enseignant.e à mon avis!


Rachel Cournoyer, collaboratrice 

Enseignante au 3e cycle à l’école Antoine-Girouard à la CSP

Rachel a obtenu son baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire à l’Université du Québec à Montréal en 2013. Elle a eu la chance de rencontrer, dès son arrivée dans la profession, une enseignante passionnée de littérature jeunesse, qui lui a permis de découvrir ce monde sans limite!

Après avoir suivi une formation sur le continuum en lecture et complété un DESS en littérature jeunesse, cette enseignante aux idées toujours foisonnantes aime (dans ses quelques temps libres) créer des réseaux littéraires qui permettront à ses élèves de s’imprégner de la voix d’un auteur ou d’un illustrateur, et qui sauront les faire réfléchir, tout en s’amusant ! Sa matière préférée est L’ÉCR, qui est pour elle la meilleure porte d’entrée en littérature jeunesse !

L’album coup de cœur de Rachel :

Mon coup de cœur? C’est trop dur de s’arrêter sur un seul choix! Je choisirais «Une figue de rêve», de Chris Van Allsburg, car il a été un de mes premier coup de cœur d’enseignante, et parce que la chute est si merveilleuse ! Le prince tigre, de Chien Jan Hong, occupe aussi une grande place dans mon cœur mitigé, car j’aime simplement en faire la lecture à voix haute à mes élèves et observer leur réaction. Puis, l’album Petit point, écrit par le duo Giancarlo Macri et Carolina Zanotti, est définitivement mon 3ième coup de cœur (ex-aequo avec les autres, bien sûr!). C’est un album qui traite d’un sujet difficile : la situation des réfugiés en comparaison avec la nôtre, et l’accueil de ceux-ci. Les illustrations pointillées font preuve d’une belle singularité, et que dire du message, qui nous fait voir le monde autrement…


Julien Leclerc, collaborateur

Enseignant au 3e cycle à l’école Marcel-Vaillancourt (CSDL).

Son rapport à la littérature de jeunesse débute alors qu’il n’était encore qu’un petit garçon, tout jeune et naïf. Le soir, avant de fermer les yeux pour se transporter aux pays des rêves, sa mère et son père adoraient s’installer près de lui, livre à la main, afin de lui lire une histoire. Et il n’était pas seul dans son lit, sa brigade personnelle l’accompagnait jusqu’au lever du jour, une armée féroce qui le protégeait des monstres de la nuit; une dizaine de peluches prenaient place pour le spectacle que sa mère et son père s’apprêtaient à faire. Cette maman et ce papa furent ses premiers modèles de lecteur. Ils savaient faire vivre les albums. Chaque personnage était bien campé, les voix provenaient de leur imaginaire, les gestes s’articulaient dans une amplitude extrême. Peut-être n’était-ce pas la meilleure façon pour l’aider à trouver sommeil, mais croyez-le, c’était la meilleure façon de le faire rêver. D’ailleurs, c’est à ce même âge que son dessein de devenir enseignant au primaire se traçait…et qu’il deviendra un passionné de littérature jeunesse. Il complète son baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire à l’Université de Montréal en 2015 et il enchaînera avec un DESS en littérature jeunesse à cette même université qu’il terminera en 2019.

L’album coup de cœur de Julien :

Roald Dahl (l’ensemble de son oeuvre). « Parmi mes auteurs favoris, je compte sans nul doute l’incroyable Roald Dahl. Cet auteur est l’un des premiers que je présente à mon groupe, car la vision qu’il a de l’enfance m’a particulièrement touché lorsque j’ai découvert son œuvre. Il voit chez l’enfant une force tranquille, un pouvoir que les adultes ne peuvent posséder. Ses personnages sont, pour la majorité du temps, des exemples de forces et de courage par rapport aux personnages adultes trop souvent conformistes et du fait même, conformés. Ces personnages sont malins, rusés, intelligents, souvent solitaires, mais ô combien autonomes ! Ce sont des exemples parfaits à montrer aux jeunes de nos classes. D’ailleurs, sa façon d’écrire est remarquable, car il arrive à déconstruire de manière très habile les conventions linguistiques. Cette façon d’amener les élèves à leur faire comprendre que «c’est correct» de sortir du moule en écriture. »