Un article de Lucile Denys, orthopédagogue à la CSMB et fan de littérature jeunesse


J’adore fouiller dans les bacs des librairies jeunesses. J’adore le travail d’illustrateur/illustratrice. J’adore allier des activités pédagogiques avec des albums jeunesse. J’adore voir des étincelles dans les yeux des enfants lors de la lecture d’un album. J’adore échanger et partager avec des passionné(e)s, petits ou grands.  Je suis une enseignante-orthopédagogue dans une école primaire de la Commission scolaire Marguerite Bourgeoys et mon défi est de faire cohabiter des interventions selon le modèle Réponse à l’intervention[1] avec des albums jeunesse. En mai 2018, j’ai gagné le Prix Étincelle et je suis fière de collaborer maintenant avec l’équipe de « J’enseigne avec la littérature jeunesse ».

En orthopédagogie, nous choisissons des cibles d’interventions selon les besoins des enfants. Ici, j’ai décidé de travailler les macroprocessus avec la littérature jeunesse. Est-ce que l’élève est capable de respecter l’ordre chronologique ? Est-ce que l’élève est capable de remettre les évènements en ordre ? Si, avec les observations faites en classe, la réponse est non, alors voici une liste d’objectifs qui peuvent être vus avec des albums jeunesse.

  • Travailler l’habileté à restituer l’ordre chronologique des parties d’une structure d’un récit;
  • Travailler l’habileté d’identifier les composantes de la structure d’un texte;
  • Habileté demandée lors de l’examen du Ministère en 6e année pour valider la compréhension.

Juste de présenter la première de couverture suscite des interrogations de la part des élèves du troisième cycle.

« Mais Madame, c’est pas une croccinelle, mais une coccinelle !

  • Pourquoi l’auteur a écrit croccinelle ? »

Quel bel élément déclencheur pour mon intervention en petits groupes de niveau deux ou trois sur la chronologie d’un récit ! J’ai choisi deux albums pour aider les élèves en orthopédagogie, ce sont « La clé à molette » d’Élise Gravel et « La croccinelle» de Matthieu Maudet et Michaël Escoffier.

Voici une proposition de démarche :

Prochaine piste possible : résumer l’histoire en utilisant des connecteurs logiques.


Pour vous procurer les livres dont il est fait mention dans l’article, c’est par ici…


[1] Pour en savoir plus sur le modèle Réponse à l’intervention :

http://rire.ctreq.qc.ca/2017/11/rai-dt/