par Émilie Furlotte

Joke van Leeuwen, une prolifique auteure néerlandaise, nous offre ici un superbe roman aux thèmes universels et intemporels. Quand c’était la guerre et que je ne comprenais pas le monde, roman finaliste au Prix jeunesse des libraires, nous présente Toda, une fillette qui habite avec sa Mamy puisque son père pâtissier est parti se camoufler en buisson pour combattre l’ennemi et que sa mère les a quittés alors qu’elle n’était qu’un bébé. Quoique l’action se situe en pleine guerre, ce n’est pas de combats ou de violence dont il sera question ici, mais plutôt d’exil. En effet, puisque la guerre progresse, Toda doit quitter sa Mamy pour se réfugier dans un pays en paix.

Le fait que ce soit Toda qui soit la narratrice de son histoire nous fait voir la guerre d’un tout autre point de vue : celui d’une fillette. Celle-ci doit aller rejoindre sa mère, dont elle n’a pour souvenir qu’une vieille photo, dans un pays voisin. Pour cela, elle devra fuir le pays clandestinement. C’est dans un autobus rempli d’enfants que Toda débute son périple. Après un séjour dans un village où les gens ne sont peut-être pas si accueillants qu’ils voudraient le laisser croire, elle continuera sa route avec un petit groupe hétéroclite. Toda, laissée à elle-même,  sera-t-elle capable de faire les bons choix lui permettant de retrouver sa mère?

L’exil est ici abordé avec les yeux candides d’une enfant et cela nous porte à réfléchir à l’accueil de l’autre et à l’entraide. Un roman qui nous permet d’aborder avec légèreté et humour un sujet on ne peut plus d’actualité.

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